Il semble que le Rubicon soit franchi… les avocats ont pris conscience de l’importance de la qualité de vie au travail, le « well being » des anglo-saxons prend peu à peu sa place au sein des cabinets.
Pour preuve, le nombre de formations proposées par l’EFB sur le thème de la gestion du stress, de la psychologie, et du « mieux-être ensemble » se multiplie et il y a fort à parier que cette année encore, ces thèmes seront présents au Campus 2014 qui se tiendra du 7 au 10 juillet à Paris.
Mais ce n’est pas tout… Les avocats sont également de plus en plus nombreux à se doter d’outils de gestion efficaces, leur permettant de mieux gérer leur temps, à l’image de ce logiciel avocat qui prend son essor et dont le mantra pourrait être « simplifier la vie de l’avocat ». C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avons accepté de répondre il y a quelques semaines à une interview publiée sur leur blog (voir l’interview).
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Le « well being », tendance lourde ou effet de mode ?
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Tous les avocats ont été ou sont encore confrontés à un paradoxe inhérent à la nature libérale de leur profession : comment prendre son temps alors qu’il faut constamment lui courir après ?
La solution semble se présenter, sous différentes facettes, par le vecteur englobant de la qualité de vie. Il est en effet devenu vital, pour un cabinet d’avocats, de mettre en place les outils tant structurels que managériaux permettant d’influer sur le moral, la motivation, la qualité du temps passé au travail.
C’est l’histoire de la poule aux œufs d’or. On peut compter parmi ses collaborateurs des avocats brillants, surinvestis, si on les essore jusqu’à la rupture d’anévrisme, les résultats sur le moyen et le long terme seront catastrophiques. Et précisément, c’est en distinguant entre production et capacité de production que les cabinets répondent à cette préoccupation.
Et tous les moyens sont bons : incitations aux activités sportives, restaurants d’entreprise, formations internes, coaching, etc. Même la géographie des lieux est aujourd’hui étudiée pour que l’avocat se sente mieux sur son lieu de travail.
En fin de compte, c’est un rapport gagnant / gagnant : en mettant l’accent sur la capacité de production, en humanisant les rapports et en faisant le pari du bien-être, les cabinets s’assurent une meilleure productivité, mais aussi une loyauté et un dévouement encore plus important de la part de leurs collaborateurs.
Alors gageons qu’il s’agisse plutôt d’une tendance lourde… Qui sait ? Nous verrons peut-être bientôt les avocats méditer en posture de yoga dans les couloir du Palais en attendant leur audience ! En attendant, encourageons tous les efforts menés pour améliorer leur qualité de vie au travail, et n’oublions pas que le métier d’avocat est un métier merveilleux, qui mérite d’être exercé dans les meilleures conditions.